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Ostéopathie : l'effet des praticiens

Les patients atteints de maladies chroniques - maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, maladies respiratoires chroniques, arthrite, hémiplégie… - nécessitent généralement des soins de longue durée avec fréquemment peu de marge de progression. Le traitement et le suivi de ces malades sont souvent à l'origine d'interactions importantes et les soignants peuvent être assimilés à des partenaires sur le long terme.

A travers une étude de cohorte réalisée de 2009 à 2011 sur 393 sujets souffrant d'une affection chronique et traités par 39 physiothérapeutes travaillant dans des structures de soins ambulatoires, une équipe néerlandaise a analysé l'impact des caractéristiques démographiques et des principaux traits de caractère des physiothérapeutes sur les résultats du traitement. L'analyse de la personnalité des soignants s'est faite sur la base du « Big Five de la personnalité » : ouverture (ouverture d'esprit, curiosité...), « conscienciosité » (auto-discipline, organisation…), extraversion (énergie, émotions positives..), « agréabilité » (compassion, coopération…), névrosisme (contraire de la stabilité émotionnelle).

Calme, posé et sûr de soi

Les thérapeutes avaient un âge moyen de 53 ans, étaient principalement des hommes et avaient en moyenne 27 ans d'expérience. L'âge moyen des patients était de 67 ans et il s'agissait pour la majorité de femmes, atteintes pour la plupart d'arthrose, d'hémiplégie et de polyarthrite rhumatoïde. Lors de l'analyse des résultats, seul le névrosisme a été jugé comme ayant un impact significatif sur le résultat du traitement : un score plus élevé sur cette échelle était associé à de moins bons résultats (Wald Chi2 = 16,82, P = 0,005). Etre un thérapeute de sexe masculin et avoir de l'expérience influençait également le résultat mais de manière positive. Le type de maladie chronique s'est montré sans rapport avec les résultats.

Ainsi, cette étude suggère que le traitement par des thérapeutes qui ont tendance à être plus calmes, plus détendus et sûrs d'eux a plus d'effets bénéfiques. Néanmoins, une analyse sur des échantillons plus hétérogènes, ainsi qu'une intégration des expériences et des « croyances » relatives à la santé des malades, serait nécessaire pour valider les résultats. De plus, même si le thérapeute se doit de montrer un certain recul dans son comportement lors de sa pratique, il est difficile de voir dans quelles limites il peut modifier son caractère au quotidien pour apporter davantage de bénéfices au patient.

source : http://www.univadis.fr/medical-news/41/Ou-le-physiotherapeute-soigne-son-profil

alexie legrand ostéopathe


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