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Ostéopathie : diabète et hospitalisation

Le diabète patent, quel que soit son type est une grande cause de morbi-mortalité, notamment cardiovasculaire. Il est donc logique qu'il soit un motif d'hospitalisation, plus ou moins fréquente selon des variables et des facteurs qui restent à déterminer. Les principales causes d'admission, même si elles se laissent deviner, ne sont, pas non plus, connues, avec une précision relevant du quantitatif. Ces associations s'étendent-elles au prédiabète et quelle est l'amplitude du risque d'hospitalisation en fonction de l'importance des troubles de la glycorégulation, qu'ils soient connus, méconnus ou mal corrigés ? L'étude de cohorte prospective multiethnique dite ARIC (Atherosclerosis Risk in Communities) dispose d'un maximum de données pour répondre aux interrogations précédentes. Elle a inclus 13 522 participants (âge moyen : 57 ans ; sexe féminin : 56 % ; sujets de race noire : 24 %) suivis pendant plus de 20 années (1990-2011) pour ce qui est des hospitalisations.

Plusieurs catégories ont été constituées en fonction des taux sériques d'HbA1c à l'état basal et des antécédents de troubles de la glycorégulation: (1) absence de diabète connu (69 % ; HbA1c<5,7 %) ; (2) prédiabète (18 % ; 5,7 à 6,5 %) ; (3) diabète méconnu (4% ; ≥6,5 % et <7,0 %) ; (4) diabète connu plus ou moins équilibré (9 % ;<7 % et ≥7 %).

Une fréquence qui dépend beaucoup des taux d'HbA1c

La fréquence des hospitalisations exprimée pour 1000 sujets-années et ajustée en fonction des variables démographiques a augmenté parallèlement aux taux d'HbA1c définissant les catégories précédentes et aux antécédents de diabète (p<0,001). Ainsi, chez les diabétiques connus et mal équilibrés (HbA1c≥7 %), le risque d'hospitalisation s'est révélé 3,1 fois plus élevé que chez les non diabétiques (HbA1c<5,7 %) (p<0,001). Ce risque était moindre, mais 1,5 fois plus élevé, lorsque la comparaison a été faite par rapport aux diabétiques connus, mais mieux équilibrés (p<0,001). Par rapport aux non diabétiques, le risque a été de 1,6 chez les patients atteints d'un diabète méconnu et de 1,3 en cas de prédiabète (p<0,001 dans les deux cas de figure).

La fréquence des hospitalisations en fonction des catégories précédemment définies a en outre été significativement affectée par l'ethnie (p=0,011) et le sexe (p=0,020). Des maladies diverses et variées ont été à l'origine des hospitalisations en excès, par rapport aux non diabétiques, principalement cardiovasculaires, endocriniennes, respiratoires, gastro-intestinales, iatrogènes/lésionnelles, néoplasiques, génito-urinaires, neurologiques ou encore infectieuses (p<0,05 pour chacune d'entre elles).

En bref, le risque d'hospitalisation en cas de diabète (connu ou méconnu) ou de prédiabète est significativement élevé par rapport aux non diabétiques, ce qui n'est pas une surprise. Les taux d' HbA1c influent nettement sur ce risque, plus que l'ethnie ou le sexe. Par ailleurs, la liste des maladies qui conduisent à des hospitalisations significativement plus fréquentes est longue, incluant notamment les complications endocriniennes, les infections et les causes iatrogènes/lésionnelles qui sont particulièrement accessibles à la prévention au travers d'une prise en charge efficace de la maladie, passant par le contrôle glycémique.

Auteur

Dr Philippe Tellier

source : http://www.univadis.fr/medical-news/41/Diabete-et-risque-d-hospitalisation-les-comptes-d-ARIC

alexie legrand ostéopathe


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