Ostéopathie : FIV
Source : http://www.univadis.fr/medical-news/53/La-depression-et-l-anxiete-reduisent-les-chances-de-reussite-de-la-FIV
Les femmes qui ont reçu un diagnostic de dépression ou d’anxiété sont moins susceptibles de parvenir à une grossesse après une fécondation in vitro (FIV). C’est la conclusion d’une étude suédoise publiée dans la revue « Fertility and Sterility ». Cependant, la dépression elle-même plutôt que le traitement médicamenteux pourrait être déterminante.
Les scientifiques de l’Institut Karolinska de Stockholm ont analysé des données portant sur plus de 23 000 femmes qui ont effectué une FIV en Suède après 2007. Les données ont ensuite été rapprochées des diagnostics de dépression ou d’anxiété, et des ordonnances de médicaments antidépresseurs.
Sur l’ensemble des participantes à l’étude, 4,4 % ont reçu un diagnostic de dépression ou d’anxiété dans les deux ans suivant la FIV, ou s’étaient vu prescrire un antidépresseur six mois avant la FIV. L’analyse a montré que les femmes qui avaient reçu des diagnostics de ce type ou qui avaient déjà suivi de tels traitements médicamenteux avaient des taux inférieurs de grossesse et de naissances vivantes, a indiqué l’auteur principal, Carolyn Cesta. « Surtout, nous avons constaté que les femmes diagnostiquées, atteintes de dépression ou d’anxiété, sans ordonnance d’antidépresseurs avaient encore une plus faible chance de devenir enceintes ou d’aboutir à une naissance vivante. »
Les résultats ont également montré que les participantes qui ont pris des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) étaient tout aussi susceptibles de parvenir à une grossesse que celles qui n’avaient pas reçu un tel diagnostic ou ne prenaient pas ce type de médicament. Toutefois, si les femmes s’étaient vu prescrire d’autres antidépresseurs que les ISRS, les chances de grossesse et de naissance vivante étaient réduites, et le risque de fausse couche était augmenté.
« Pris ensemble, ces résultats indiquent que les diagnostics de dépression et d’anxiété peuvent être le facteur sous-jacent entraînant une baisse des taux de grossesse et de naissances vivantes chez ces femmes » déclare la directrice de l’étude, Anastasia Nyman Iliadou.
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